Nos terres
L'arôme des heures, des jours qui pensent…
Le fleuve parle,
la terre apprend

Valdecobos, fournit en argile et calcaire et riche en fer, potassium et autres minéraux, produit dans l'une des vallées internes les plus enviée de Ribera del Duero puisqu’elle souffre moins la rigueur des gelées de printemps et d'automne, et reçoit un soleil qui mûrit le fruit à la perfection et n’a besoin d’aucun traitement non écologique ni d’engrais dans les vignes.
Près de la Bodega Linaje Garsea, la deuxième zone de vignerons est parallèle au fleuve Duero vers les limites de Aranda. La terre, plus humide et riche en matière organique mais aussi plus exposée à la dureté du climat, abrite des vignes dont il faut prendre grand soin, les traiter de façon spéciale, leur prêter plus d’attention, parce que l’eau sort plus facilement et il faut l’évacuer avec des bandes de drainage pour que les racines la recherche tendrement, ayant ainsi moins de raisins mais d’une excellente qualité. La Quiñonera est un terrain accidenté, clairsemé et sans eau. Argileux et très minéralisé, il donne de petits raisins, compactes. Des raisins sensationnels qui commencent déjà par écrire notre futur.
Les exploitations, au total 51 hectares entre les personnelles et les familières, toutes entretenues par nous, avec des vignes qui ont même plus de 45 ans, ne dépassent pas les 3.000 souches par hectare, très en dessous des 4.000 permises par le Conseil Régulateur de la Dénomination d’Origine qui valide nos vins, dans le but de garantir une meilleure distribution de la vigne et un majeur contrôle de sa production.

Les quatre stations, les cinq sens

La vigne est une entité vivante, et elle te correspond si tu l’aimes. Ainsi, chaque gorgée de vin est en fin de compte un cadeau unique.
En hiver, la vigne se repose. Nous faisons l’élagage en laissant trois bourgeons pour l’avenir, et après les gelées, nous les réduisons à deux. Résister à la glace, ce qui est bon pour le sol mais dangereux pour la plante, aura été une bataille gagnée.
Pendant le printemps, les premiers vestiges de vie nous trouvent dans le champ, en train d’aider la vigne avec un élagage des ramages pour qu’elle distribue le saccharose à moins de feuilles et enrichisse beaucoup plus chaque raisin naissant.
En été nous ferons en sorte que la croissance soit la plus naturelle possible, en éliminant les herbes avec des cultivateurs pour éviter l’utilisation d’herbicides.

En automne, avec le fruit qui commence par prendre du volume, les deux élagages de raisin sont déjà faits. Oui, de raisin, pour réussir une production mineure mais de beaucoup plus de qualité. Et bien entendu, nous le faisons à deux reprises pour que la plante perçoive moins le manque de grappes et régule naturellement son propre métabolisme.
Et la vendange arrive sans que l’automne ne soit terminé. Le travail de toute l’année se récompense avec encore plus de travail, et même encore plus important et crucial pour la famille: sélectionner quels raisins méritent d’être convertit en bon vin, le prendre toujours avec la main, sentir son battement, seulement ceux qui ont atteint le point de maturité optimal, parfois pendant la nuit pour éviter que la chaleur initie sa fermentation avant le temps, et en les lavant et rassemblant soigneusement une fois arrivés à la cave, dans des caisses de 12 à 20 kilos au plus, afin de pouvoir les surveiller et éviter qu’ils ne se détériorent.

Savoir et magie,
temps et chêne

Une fois que le raisin arrive dans la cave, il est une fois encore sélectionné et épuré, et reposera quelques jours dans des cuves en acier qui ne dépassent pas 15.000 litres, en macérant en petites quantités pour en extraire le meilleur de chaque fruit.
Après à peu près deux heures, le raisin 100% rouge aura sanglé le jus qui annonce déjà sa transformation en un excellent vin rosé. La peau qui s’en déduit enrichira les vins rouges de crianza et reserva.
Pour les vins rouges, dans cette première phase les raisins font leur macération pendant 5 à 7 jours pour les jeunes vins et quelques 9 jours pour les crianzas et reservas. Durant ce temps, le raisin aura produit ce que nous attendons de lui, et aura commencé la fermentation avec les levures autochtones qu’il porte dans sa peau. Attentifs à tout moment à ce qui se passe à l’intérieur des cuves, ces dernières se remuent manuellement et fréquemment pour rafraîchir la peau (le “chapeau”) qui se dépose sur la superficie, et l’on arrose jusqu’à 4 fois par jour avec le jus en fermentation qui occupe la partie inférieure. C’est de cette façon que nous améliorons l’homogénéité du vin, en favorisant une fermentation alcoolique équilibrée qui exploite toute la richesse du raisin.
Après la fermentation alcoolique et la presse manuelle, la fermentation malolactique, activée par les éléments du raisin lui-même, arrondira le caractère naturel et sain de nos vins.
Une fois exempt d’impuretés, le vin, dans notre cas toujours non filtré, reposera dans des barriques de chêne américain de Missourou et Kentuky, français d’Alier et Vosge, et aussi hongrois et espagnol. Entre 3 et 5 mois pour le Jeune Chêne. Entre 6 et 8 pour celui de Vendange Sélectionnée pour terminer de reposer dans la bouteille. Les 12 mois exigés et 2 en plus de Crianza, qui continueront à se perfectionner encore 12 ou 14 mois dans la bouteille. Et le Reserva, 16 mois dans la barrique et encore 20 dans la bouteille.

Nos vins du D.O. Ribera del duero


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